mai 2023
Examens de fin d’année
25 enfants bénéficiaires se présenteront aux examens cette année : 16 au CEPE (certificat d’études) le 20 juin, 5 au BEPC le 3 juillet et enfin 4 au baccalauréat le 17 juillet.
Nous espérons que les résultats seront meilleurs que ceux de l’an dernier qui avaient été catastrophiques (4 reçus pour 21 présentés).
ci-contre : Le soutien scolaire s’intensifie à l’approche des examens. Certains suivent des cours individuels pour mieux se préparer.
Kits solaires
Nous poursuivons l’achat et la distribution de kits solaires : 5 nouvelles familles bénéficiaires en ce début de juin. Il s’avère que le matériel (20 euros) est fiable, permet un éclairage suffisant (au moins 5 heures de lumière), facile d’emploi. Nous demandons aux familles de signer un contrat interdisant la revente du kit.
ci-contre : Une grand-mère, en charge d’enfants, reçoit son kit avec fierté.
Permis de conduire
Honoré, l’un des deux jeunes préparant leur permis, a échoué à sa première présentation pour la conduite. Ce n’est que partie remise. Nous avons informé les jeunes bénéficiaires de cette possibilité pour 5 ou 6 d’entre eux chaque année, en incitant particulièrement les filles à s’y présenter aussi : la première réaction des familles, faite de préjugés, a été de dire : « ça, c’est pour les garçons ».
Retards scolaires
C’est une de nos préoccupations : quelques bénéficiaires ayant débuté très tard leur parcours scolaire, sont en situation d’échec total : un jeune de 15 ans redouble son CE1 avec une moyenne de 7 sur 20. Une autre de 17 ans stagne en 6ème avec une moyenne de 5 sur 20. Un troisième a 2 sur 20 de moyenne en triplant le CM1 … Evidemment, on pense « formation professionnelle ». Encore faut-il que les jeunes concernés aient une certaine motivation. Certaines situations sont parfois désespérantes.
C’est une de nos préoccupations : quelques bénéficiaires ayant débuté très tard leur parcours scolaire, sont en situation d’échec total : un jeune de 15 ans redouble son CE1 avec une moyenne de 7 sur 20. Une autre de 17 ans stagne en 6ème avec une moyenne de 5 sur 20. Un troisième a 2 sur 20 de moyenne en triplant le CM1 … Evidemment, on pense « formation professionnelle ». Encore faut-il que les jeunes concernés aient une certaine motivation. Certaines situations sont parfois désespérantes.
Mensonges
La majorité des familles « jouent le jeu » avec nous avec sincérité, confiance et transparence. Mais ce n’est pas le cas de toutes. Les mensonges, mêlés à de fausses rumeurs, jalousies, ostracismes, médisances, polluent de plus en plus la relation avec certaines familles, particulièrement à Andohagara. Leur objectif est d’obtenir le maximum d’aides de l’association et de se présenter totalement indigentes alors que la réalité est plus complexe. Nous avons décidé de tenter d’enrayer cette tendance en organisant une réunion avec les familles d’Andohagara. La réunion, quelque peu tendue au départ, a évolué vers un dialogue constructif.
Ci-contre : une partie des familles présentes à la réunion. Nous avons eu des échanges sincères et conviviaux, après une présentation très ferme des questions posées par les mensonges.
La majorité des familles « jouent le jeu » avec nous avec sincérité, confiance et transparence. Mais ce n’est pas le cas de toutes. Les mensonges, mêlés à de fausses rumeurs, jalousies, ostracismes, médisances, polluent de plus en plus la relation avec certaines familles, particulièrement à Andohagara. Leur objectif est d’obtenir le maximum d’aides de l’association et de se présenter totalement indigentes alors que la réalité est plus complexe. Nous avons décidé de tenter d’enrayer cette tendance en organisant une réunion avec les familles d’Andohagara. La réunion, quelque peu tendue au départ, a évolué vers un dialogue constructif.
Ci-contre : une partie des familles présentes à la réunion. Nous avons eu des échanges sincères et conviviaux, après une présentation très ferme des questions posées par les mensonges.
Une visite bien agréable
Rachika et Julien, deux mahorais en vacances à Majunga, sont passés nous apporter tout un lot de fournitures scolaires que nous distribuerons à la rentrée de septembre.
Echange très chaleureux.
Ils ont pris contact après avoir vu le site internet de l’association www.enfantsdemajunga.com
Appel à la Juge des Enfants
Nous avons décidé de faire appel à la Juge des Enfants du Tribunal de Majunga pour tenter de protéger les enfants de deux mamans totalement abandonniques. Cette démarche n’est pas anodine. Nous y avons réfléchi. Dans une de ces familles, un enfant est mort de faim et d’abandon ces derniers mois. Dans l’autre, le grand-père pourrait avantageusement s’occuper des petits. Mais cet homme est en conflit avec sa fille, la maman des enfants. La Juge, Astrid, s’est montrée très à l’écoute. Elle nous fait entièrement confiance. Les démarches sont en cours.
Collaborer avec le Tribunal n’est pas une évidence à Madagascar. Mais les enfants concernés sont sérieusement en danger de mort.
Nous avons décidé de faire appel à la Juge des Enfants du Tribunal de Majunga pour tenter de protéger les enfants de deux mamans totalement abandonniques. Cette démarche n’est pas anodine. Nous y avons réfléchi. Dans une de ces familles, un enfant est mort de faim et d’abandon ces derniers mois. Dans l’autre, le grand-père pourrait avantageusement s’occuper des petits. Mais cet homme est en conflit avec sa fille, la maman des enfants. La Juge, Astrid, s’est montrée très à l’écoute. Elle nous fait entièrement confiance. Les démarches sont en cours.
Collaborer avec le Tribunal n’est pas une évidence à Madagascar. Mais les enfants concernés sont sérieusement en danger de mort.
Petit projet économique
Deux arrosoirs pour la maman de Faridah. 9 euros. Une bricole pour nous, mais c’est la garantie pour la maman de Faridah de pouvoir cultiver ses légumes et de les vendre, donc de faire vivre sa famille.
