Partenariat Scolarisation Majunga

                   avril 2023



Kits solaires

Aucune des 52 familles des bénéficiaires n’a d’électricité.

Le prix des kits solaires baisse. Pour 20 €, nous trouvons à Madagascar des kits (panneau, batterie, lumières, radio, prise USB) permettant une assez bonne autonomie (4 à 8 heures de lumière).

Nous voudrions équiper les familles de ces kits.

Dans l’immédiat, nous en avons donné à trois familles, à titre de test.

Nous allons observer la capacité à les utiliser, à quoi cela servira réellement, mesurer les risques (de vol, de revente).

Nous pensons notamment aux enfants scolarisés pour leurs devoirs. Ici, la nuit tombe à 18 heures toute l’année.

Pour 1 000 euros, nous pouvons donner de la lumière à toutes les familles. 
Partenaires santé

En octobre dernier, nous avons signé une convention de partenariat avec l’hôpital Jean Paul II, grosse structure de santé moderne et bien équipée, pour un coût très intéressant (moins de 7 euros par an et par enfant).

Nous commençons à évaluer l’intérêt de ce dispositif et aussi, hélas, à en constater les limites : médecins parfois méprisants et hostiles à notre public, parcours administratif fastidieux, localisation difficile d’accès. La convention est signée pour un an. Allons-nous la renouveler ? La question est posée.

Nous prenons des contacts avec le dispensaire Aina Vao (tenu par des sœurs catholiques, très ouvert au public démuni) et avec Marie Stopes (association centrée sur la santé reproductive). Fort heureusement, nous avons maintenu notre partenariat avec le centre Bardelli (Dr Candide). 
La prison - ici, l'entrée de celle de Majunga -reste plus que jamais la seule réponse à la délinquance des adolescents
La prison - ici, l'entrée de celle de Majunga -reste plus que jamais la seule réponse à la délinquance des adolescents
Dérive délinquante

Lucien a 14 ans. Ado intelligent et bon élève, il traverse cependant une période très difficile. Conflit très violent avec sa mère (il menace de l’égorger, puis de se suicider), fugue permanente, actes de délinquance en bande … C’est du sérieux et c’est dangereux.
Que faire au delà du dialogue avec lui et sa famille ?
Il existe à Majunga une association de « sauvegarde et de protection de l’enfance » qui dispose d’un internat lié au Tribunal et aux juges des enfants. Le centre est cependant en quasi-abandon, les enfants hébergés ayant été presque tous transférés à … la prison de Majunga (sans procédure et en absence de délit, sauf des fugues) où ils vont croupir jusqu’à leur majorité dans le quartier des mineurs. Désespérant.

Le Bac en fin de première

A Madagascar, un lycéen peut se présenter aux épreuves du Bac sans avoir suivi la terminale.

Le directeur de l’école de Sitraka, élève en première, le lui avait laissé entendre, voir le lui avait promis.  Puis il a changé d’avis.

Déçue, Sitraka veut maintenant arrêter sa scolarité.
 
Toute personne peut librement se présenter aux épreuves du Baccalauréat
Toute personne peut librement se présenter aux épreuves du Baccalauréat
Nous voudrions pouvoir construire ce type de maison, plus durable et plus agréable à vivre
Nous voudrions pouvoir construire ce type de maison, plus durable et plus agréable à vivre
Des maisons avec un toit de tôle ?
Lorsque nous rénovons (ou reconstruisons entièrement) une maison, nous cherchons à économiser, avec notamment des toits en satrana (feuilles de palmiers particuliers).
Nous savons bien que la durée de vie de ces toitures est courte : 3 ou 4 ans. Ensuite, l’eau s’infiltre, les bois de charpente pourrissent … Cela nous coûte à peu près 140 euros. Cela reste du précaire, une vision à très courte vue.
Nous voudrions avoir les moyens de construire une « vraie » maison, avec toiture en tôles, dalle de béton, « barrage » (terme utilisé pour indiquer une petite terrasse couverte). La durée de vie de ces maisons est de 20 ans, voir davantage. Cela couterait 450 euros par maison. C’est plus cher, mais très rentable à long terme.
 
Enseigner le français ?

Les Alliances Françaises organisent des cours de français. C’est leur activité de base. Des jeunes ayant une approche  limitée du français peuvent ainsi en deux mois, à raison de deux heures par jour, obtenir un diplôme appelé le DELF, ou DILF, ou DALF, selon son niveau, diplôme délivré par le Ministère de l’Education Nationale français. Et c’est ainsi que des jeunes malgaches peuvent se retrouver enseignants de français dans les petites écoles de brousse, forts de leur diplôme, tout en étant incapables de s’exprimer dans la langue. C’est ainsi que Salala, fille bénéficiaire, élève en classe de troisième, a essayé de nous faire financer ces cours. Bien entendu, nous sommes ouverts à financer des cours de français, mais pas avec cet objectif ! Plusieurs entretiens avec Salala nous ont permis de découvrir une autre motivation : mieux parler le français pour mieux draguer les étrangers de Majunga … Que feriez-vous ? 
 
 



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